Description
Résumé de la ressource
Ce guide s’adresse plus particulièrement aux professeurs d’économie et gestion qui exercent dans les sections de BTS Assurance en formation initiale sous statut scolaire. Il ne se substitue en aucun cas au référentiel défini par l’arrêté du 13 février 2017 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « Assurance » - NOR : MENS1637496A. Il constitue un document complémentaire à destination des équipes pédagogiques sans qu’il ait de caractère réglementaire ou obligatoire. Élaboré par le groupe de rénovation du diplôme piloté par l’inspection générale, ce document à caractère pédagogique rassemble des indications, des conseils et des préconisations destinés aux professeurs afin de les accompagner dans la mise en œuvre de la formation. Ce qu’on appelle communément « le référentiel » est en fait constitué de l’arrêté portant définition et fixant les conditions de délivrance du diplôme et de l’ensemble de ses annexes, au nombre de quatre pour le référentiel du BTS Assurance 2017.
Le diplôme comporte 5 blocs de compétences (page 17 du référentiel).
La validation d’un bloc de compétences suppose la capacité à mobiliser les savoirs nécessaires aux activités professionnelles visées par ce bloc.
Ces savoirs, tout comme les compétences, peuvent être transversaux, c’est-à-dire communs à 2 ou 3 blocs de compétences, ou à l’intérieur d’un même bloc de compétences à plusieurs « activités ».
Compte tenu de cette possible transversalité, se pose alors la question de l’organisation de la transmission de ces savoirs au sein des différentes UE[1] d’une part, et d’autre part, de la répartition au sein des épreuves ou sous épreuves(E) de la validation de l’acquisition des savoirs requis lors de l’évaluation des compétences attendues.
[1] Unité d’Enseignement ((= matière enseignée et non pas unité constitutive du diplôme) selon tableau page 58/65 du référentiel de certification)
Contenu de l’annexe 1
A - Le référentiel des activités professionnelles (RAP)
Il décrit les champs d’activité professionnelle du titulaire du diplôme une fois engagé dans l’un des emplois auxquels la formation le conduit, les contextes dans lesquels ils s’exercent, les évolutions constatées ces dernières années au sein de ces métiers et celles que l’on peut prévoir. Il décrit les activités exercées, regroupées au sein de domaines d’activités (correspondant aux principales fonctions), les tâches induites et les résultats attendus. Le RAP est le document qui doit être pris en compte lors de la validation des acquis de l’expérience (VAE). In fine, le questionnement sur la limite des savoirs à enseigner trouve sa réponse dans les activités retenues dans le RAP.
B - Le référentiel de certification
Il détaille pour chacun des domaines d’activités professionnelles, les compétences nécessaires pour exercer les fonctions décrites dans le RAP, les ressources utilisées et les indicateurs d’évaluation pris en compte. Ces compétences, pour être maîtrisées, nécessitent des connaissances. On évoque alors les savoirs associés aux domaines d’activités. Les compétences sont la clé de voûte de la formation et ne peuvent s’envisager que dans le contexte de situations professionnelles.
Le référentiel de certification hiérarchise pour chaque savoir associé aux domaines d’activités concernés (page 24) le degré de maîtrise requis, selon une taxonomie graduée de 1 à 4.
Afin de comprendre ces niveaux, nous les résumons de la manière suivante :
- Niveau 1 : savoir que quelque chose existe, par exemple, savoir que l’assurance des flottes ne se traite pas de la même manière que l’assurance automobile individuelle ;
- Niveau 2 : identifier, définir et expliquer, par exemple, expliquer les raisons de différences de tarification en automobile entre deux zones géographiques ;
- Niveau 3 : appliquer une règle après analyse des informations disponibles, par exemple être capable de calculer un coefficient de réduction majoration après un sinistre ;
- Niveau 4 : avoir une maîtrise méthodologique qui permet, de manière autonome, d’arbitrer, évaluer des solutions, faire des choix, conseiller, concevoir des solutions, résoudre un problème complexe, par exemple, suite à un sinistre automobile, établir un diagnostic de la situation, définir une procédure, mettre en place les mesures, argumenter les solutions adaptées au besoin du client, traiter le sinistre jusqu’à son indemnisation.
En termes pédagogiques, les enseignants conservent toute liberté pour concevoir les dispositifs et activités pédagogiques qui leur semblent efficaces pour transmettre les savoirs.
Par exemple, le niveau taxonomique requis s’agissant du calcul des cotisations est 2, « expliquer » (les principes de calcul des cotisations), ce qui signifie qu’il ne sera pas demandé de calcul de cotisation à l’examen – ce calcul correspondrait à un niveau 3, « appliquer » (des règles de calcul). Cela n’empêche aucunement un enseignant de considérer qu’il est utile de faire réaliser des calculs aux étudiants de manière à leur permettre de maîtriser le niveau taxonomique n°2.
Compte tenu de ces remarques, le guide présente les degrés de maîtrise qui seront requis pour chaque épreuve.